FORMER LES PERMANENTS AUX SPÉCIFICITÉS DE L’INDUSTRIE NAVALE

Sophie Thomas
Interaction Naval

Avec la création en 2022 de l’offre Interaction Naval, le Groupe Interaction a souhaité affirmer l’importance et la spécificité de ce secteur professionnel. Plusieurs agences en France ont reçu le label « Interaction Naval », qui est en train de s’afficher peu à peu sur leurs murs. Sophie Thomas, porteuse de l’offre du groupe, a aussi veillé à ce que les équipes de terrain montent en compétence pour répondre aux besoins de nos clients.

Pour ce faire, il a été décidé de proposer aux co-acteurs permanents de suivre une formation élaborée par nos services. Trois types de profils ont été concernés : les responsables d’agence, les responsables secteurs et les chargées de recrutement. « Il était important pour nous que les salariés en prise directe avec le monde de la navale, disposent d’une connaissance précise des enjeux du secteur. Tous nos co-acteurs et co-actrices doivent  pouvoir répondre rapidement aux nouveaux enjeux de leurs agences », explique Sophie Thomas.

INFORMER ET EXPERIMENTER

co-actrices permanentes Interaction Intérim aux chantiers naval Piriou
Les co-actrices en visite aux chantiers Piriou

Plusieurs temps de formation ont donc été pensés, avec de la théorie mais aussi de la pratique.
En premier lieu, les co-actrices ont bénéficié d’apports généraux sur le secteur : qui sont ses acteurs, ses marchés, ses métiers et comment ils se structurent du point de vue géographique. « C’est moi qui ait mené ce premier temps, » raconte Sophie Thomas. « Je me suis appuyée sur un partenariat que nous avons avec le Campus des Industries Navales (CINAV) de Brest. Ils m’ont fourni le matériel pédagogique que j’ai pu associer à mes propres connaissances pour créer mon contenu de formation. » Puis nos permanentes ont mené des ateliers sur la qualification de CV afin de préparer l’évolution de leur poste.

Ensuite, le groupe a été emmené à Concarneau, pour visiter le chantier naval de l’entreprise Piriou. Accompagnées d’un chef d’atelier , nos co-actrices ont pu découvrir concrètement le quotidien des métiers pour lesquels elles allaient être amenées à recruter. Ce temps de visite s’est conclu par une rencontre avec l’agence ex-Celtic Lorient, désormais Interaction. L’équipe locale, investie depuis plusieurs années dans la navale, a pu partager avec ses collègues les bonnes pratiques et les points de vigilance à avoir dans leur quotidien.

Formation soudure navale Interaction  Intérim
Atelier soudure

Dans un 3ème temps, l’équipe s’est rendue à l’Institut de soudure de Saint-Nazaire. Là-bas, les co-actrices ont pu être informées des différents procédés de soudure liées à l’exercice de cette activité. Mais surtout, elles ont pratiqué elles-mêmes la soudure, afin de mieux se projeter dans le quotidien des professionnels qu’elles auront à déléguer.

Enfin, ce cycle d’apprentissage s’accompagne en interne d’un suivi commercial réalisé une journée par mois par Sophie Thomas, directement dans l’agence. Car c’est aussi en faisant et en étant accompagné que l’on progresse.

C’était une très bonne formation, parce qu’elle nous a rendu actives. C’était très ludique de pouvoir visiter des villes différentes, des entreprises différentes, de notre quotidien. Nos agences sont un peu éparpillées, alors pouvoir nous rencontrer et partager nos bonnes pratiques, c’était un vrai bénéfice.

Justine Fromage, Responsable d’agence Interaction Cherbourg

SOUTENIR UNE OFFRE COMMERCIALE PAR L’ENGAGEMENT DES ÉQUIPES

« Ce qui était important, » révèle la porteuse de l’offre, « c’était de lever les freins potentiels chez les co-actrices. La plupart n’avaient pas de connaissance précise du secteur et d’autres quelques a priori , pourtant, il n’est pas plus complexe qu’un autre. Cela demande juste de la curiosité pour affiner sa maîtrise et l’appliquer aux techniques habituelles du recrutement. »

Aujourd’hui, ce sont cinq agences qui sont labellisées Interaction Naval : Interaction Concarneau (ex-Celtic Emploi),  Interaction Cherbourg, Interaction Lorient (ex-Celtic Emploi ),Interaction Saint-Nazaire et  Interaction Brest (fusion d’Interaction et Celtic Emploi) . Les agences  Interaction Toulon et Angoulême  se préparent à les rejoindre sous peu. Ensuite, La Rochelle, Nantes, Les Sables d’Olonne  seront préparées pour rejoindre l’offre à leur tour. A terme la spécialisation navale devrait concerner une quinzaine d’agences.

« Les grandes entreprises de ce secteur demandent aujourd’hui d’avoir en face d’elles, des spécialistes du recrutement dans la navale », précise Sophie Thomas. « Cette évolution au sein du réseau Interaction est notre réponse pour un accompagnement de proximité de nos clients, une véritable  prestation sur-mesure. »

Comment obtenir une formation en tant qu’intérimaire ?

Sandra Duchêne, responsable service formation pour les intérimaires au sein du Groupe Interaction

Quand on est intérimaire au sein du Groupe Interaction, il est possible de suivre des formations. Les chargés de recrutement, en agence, ont la possibilité de proposer aux co-acteurs intérimaires de suivre des formations. Mais concrètement, comment cela se passe ? Comment les choix sont faits et quelles sont les formations ciblées en 2023 ? Sandra Duchene, responsable du pôle formation au sein du Groupe Interaction, répond à ces questions.

Bonjour Sandra. Commençons par le commencement. Comment un co-acteur ou une co-actrice intérimaire peut-elle se voir proposer une formation ?

Bonjour. Il y a deux typologies de formations.
Dans le premier cas, on parle de formations réglementaires. Sans celles-ci, aucune délégation n’est possible dans certain métiers (chauffeur, cariste…). Ce sont des formations essentiellement basées sur les règles de sécurités et l’adaptation au poste de travail. Les agences du Groupe Interaction peuvent mobiliser des fonds sur ces formations pour l’intégration du co-acteur en mission chez nos clients. Ce sont généralement des formations d’une durée maximale de 35h: CACES – AIPR – TRAVAIL EN HAUTEUR – HABILITATION ELECTRIQUE – QUALIFICATION SOUDURE ….

Le deuxième cas, c’est ce que l’on appelle les parcours de formation. Ce sont des formations qualifiantes (elles peuvent aboutir à la délivrance d’un « diplôme » ou d’une certification). Celles-ci sont misent en place pour répondre  aux besoins de nos clients. Ces formations sont plus longues, entre 70 et 500 heures. On parle ici de formation-métier, proposées à des personnes identifiées pour une montée en compétences sur des métiers visés.

FORMER UN INTÉRIMAIRE POUR RÉPONDRE À UN BESOIN DE TERRITOIRE

Cela veut dire que l’on ne peut pas suivre n’importe quelle formation avec une agence du Groupe Interaction ?

Non, en effet. Nous ne sommes pas un organisme de formation. Nous sommes des entreprises de travail temporaire (pour ce qui nous concerne ici). Quand nous proposons une formation à un intérimaire, c’est pour le faire monter en compétences tout en répondant à un besoin du territoire. C’est le meilleur moyen pour trouver plus de missions, de plus longues durée, ou avec plus de choix possibles. C’est aussi un bon moyen pour évoluer professionnellement. On veut assurer le meilleur avenir possible aux co-acteurs quand ils travaillent avec nous.

Partenariat Interaction Intérim / GFS pour la formation des intérimaires

Un intérimaire peut-il demander à suivre une formation ?

Absolument. C’est possible à partir du moment où cette formation répond bien à un besoin en compétences sur le territoire. Il peut en faire la demande auprès de son agence. Les chargés de recrutement utilisent principalement l’entretien professionnel pour relever les souhaits d’évolution de chaque co-acteur ou co-actrice et exprimer les projections du secteur. La pertinence du souhait de formation du co-acteur est étudiée par l’agence et transmis à notre service pour analyse.

Comment votre service, ici, au Groupe Interaction, aide-t-il les intérimaires Interaction, Thedra, BBI ou Interaction Santé à entrer en formation ?

Notre service formation va prendre contact avec les organismes de formation, l’agence et le client pour valider un programme et un planning de formation qui soit en adéquation avec les contraintes et attentes de l’entreprise utilisatrice.

Nous pouvons également participer à des actions de formation mises en place par les régions ou notre OPCO, comme par exemple des projets HOPE (Hébergement, Orientation, Parcours vers l’Emploi) pour les réfugiés, des opérations collectives, des projets Langue et Compétences (destinés à nos salariés intérimaires ne maitrisant pas la langue française à l’oral et / ou à l’écrit ou des publics francophones en difficulté avec les savoirs et compétences de base).

Il s’agit d’un vrai partenariat. En finançant des  formations, nous souhaitons mettre en place une relation de travail sur le long terme avec les co-acteurs intérimaires. Nous les accompagnons tout au long de leur évolution professionnelle dans la gestion de leur carrière.

Si la formation ne peut pas être financée par l’agence car ne rentrant pas dans « notre plan de formation, stratégie », nos agences orientent les intérimaires vers les conseillers en évolution professionnels. Il y a également la possibilité de mettre en place des dossiers de CPF de transition !

ACCOMPAGNER LES INTÉRIMAIRES DANS LEURS BESOINS DE FORMATION

Refusez-vous beaucoup de demandes de formations ?

Non, assez peu. Quand on a des salariés qui veulent s’engager pour trouver plus de missions, on ne les laisse pas tomber. On répond présent et on les accompagne au maximum.

Pouvez-vous nous dire, justement, quelles sont les formations les plus financées ces derniers temps ?

Les permis de conduire comme les permis C et CE sont très recherchés. Le secteur du transport et de la logistique recrute beaucoup. Nous finançons des permis poids lourds. Nous mobilisons également des fonds pour des titres CIMA, Conducteur de Machines Automatisées. Dans l’agroalimentaire comme dans la pharmacie industrielle, il y a des besoins dans toutes la France.

Les intérimaires sont-ils payés pendant ces formations ?

En effet. Ces heures sont considérées comme du temps de travail. Un contrat de mission formation est systématiquement établi pour toute action de formation.  Au sein des marques d’intérim du groupe, on veut vraiment faciliter l’évolution professionnelle des co-acteurs intérimaires.

Enfin, quelles sont les formations d’avenir, pour Interaction ?

Celles liées aux métiers du nucléaire et aux métiers de l’industrie navale. Ce sont deux secteurs très importants et qui recherchent des intérimaires très régulièrement. Que ce soit en mission ponctuelle ou en CDII, il y a un vrai potentiel dans ces secteurs. Alors on va faire un vrai effort dessus cette année, tout en poursuivant les formations dans le secteur du transport, de la logistique et de l’agro-alimentaire.

Merci Sandra pour toutes ces réponses.

LE GROUPE INTERACTION CRÉE INTERACTION NAVAL

Le Groupe Interaction, spécialiste de l’intérim, du recrutement et de la formation, tant en physique qu’en digital, lance une nouvelle solution personnalisée dédiée au recrutement spécifique des métiers de l’industrie navale. Interaction Naval vient compléter le panel des activités proposées par le groupe.

UNE SOLUTION SUR-MESURE POUR L’INDUSTRIE NAVALE

Le Groupe Interaction accompagne au quotidien les entreprises dans l’ensemble de leurs enjeux RH. Pour répondre aux problématiques spécifiques de chaque secteur sur son marché de l’emploi, il développe des solutions personnalisées qui permettent d’apporter des réponses sur-mesure. C’est pour s’adresser au secteur du naval que le Groupe Interaction crée Interaction Naval.

Cette nouvelle activité est spécialement dédiée à cinq domaines d’expertise : la construction et la réparation navale ; la déconstruction ; la métallurgie ; l’éolien en mer (offshore) ; le nautisme et la plaisance.

« Le secteur du naval est en pleine croissance, avec un niveau d’activité inédit depuis vingt-cinq ans. Il représente 47 200 emplois en France. Les entreprises y connaissent des problématiques de recrutement complexes, nécessitant des recruteurs experts de ces métiers, une connaissance de leurs exigences environnementales, des solutions digitales pour alimenter le sourcing de candidats et un recours au recrutement à l’international. C’est pour les accompagner que nous lançons Interaction Naval .

Loïc Gallerand, dirigeant fondateur du Groupe Interaction

UN MAILLAGE D’AGENCES INTERCONNECTÉES DANS LES VILLES PORTUAIRES

Interaction Naval s’appuie sur l’expertise du Groupe Interaction acquise depuis vingt ans dans le recrutement pour les secteurs de la métallurgie et de l’industrie navale. Il bénéficie notamment de l’ancrage naval de la société Celtic Emploi, acquise par le Groupe en 2020 et dont les agences sont depuis passées sous l’enseigne Interaction, mais également d’un vaste réseau d’agences interconnectées présentes dans les principales villes portuaires (Brest, Lorient, Concarneau, Cherbourg, St Nazaire et bientôt Toulon et d’autres). Interaction Naval s’appuie également sur des partenariats avec les acteurs de la filière pour apporter des solutions sur-mesure aux entreprises : interprofessions locales, Bretagne Pôle Naval, Campus des Industries Navales.

UNE FORTE EXPERTISE MÉTIER DES ÉQUIPES

Interaction Naval a par ailleurs formé tous ses salariés experts aux spécificités du secteur. Ils ont bénéficié d’un parcours d’intégration dédié avec immersion en agence pilote, visite d’un chantier naval, découverte des procédés de soudure en centre de formation.

La structuration de cette spécialité et l’expertise éprouvée du Groupe Interaction permettent de mieux répondre aux besoins de recrutements variés des entreprises du naval, que ce soit en intérim, en CDD ou en CDI. Interaction Naval couvre l’ensemble des compétences de l’industrie, que ce soit en conception, fabrication, supervision, maintenance ou encore recherche. Il recrute ainsi aussi bien des chaudronniers que des menuisiers de marine, des chefs d’équipe ou des ingénieurs structures, et peut également établir des parcours de formation sur-mesure avec embauches à la clé, en lien avec ses partenaires.

« Notre ambition est d’être présents à toutes les étapes : depuis la conception jusqu’à la mise à l’eau du bateau, en passant par la construction ou encore la maintenance. »

Sophie Thomas, responsable Interaction Naval

Route du Rhum : Erwan Thibouméry, skipper d’Interaction, sain et sauf à La Corogne

La nuit dernière, alors qu’il faisait route en direction d’un port qui restait possiblement Vigo ou La Corogne, Erwan Thibouméry s’est retrouvé en difficulté au large des côtes espagnoles. Privé de moteur et d’énergie en plus d’être confronté à des problèmes de voiles d’avant qui l’avaient contraint à faire le choix d’une escale technique, le skipper du trimaran Interaction n’était en effet pas manœuvrant lorsque qu’il s’est retrouvé au cœur d’une situation tempêteuse aux abords du cap Finisterre. 

Aussi, après avoir, dans un premier temps, fait appel aux gardes côtes galiciens afin d’être remorqué, le navigateur n’a eu d’autre choix que de déclencher sa balise de détresse, la situation étant vite devenue trop dangereuse à l’approche des côtes vers lesquelles il était impuissamment poussé par des conditions de mer et de vent dantesques. 

Très vite, les secours espagnols, coordonnés par leur MRCC, se sont rendus sur place. Le skipper malouin a ainsi été hélitreuillé à 4h44 ce mardi 15 novembre, avant d’être débarqué à La Corogne, sain et sauf. Son bateau, quant à lui, s’est échoué sur la plage de Ferreira, brisant ainsi tous ses espoirs dans cette 12e Route du Rhum – Destination Guadeloupe.  « Pour nous, rien n’est grave du moment qu’Erwan est sain et sauf. Le reste n’est que du matériel. Les avaries et ce type d’accident font partie intégrante d’une discipline telle que la course au large. C’est évidemment très dommage mais l’essentiel, définitivement, reste que le skipper aille bien », a indiqué Loic Gallerand, le PDG du Groupe Interaction.

VINCENT POUSSIER NOMMÉ DIRECTEUR GENERAL DU GROUPE INTERACTION

Depuis 2019 secrétaire général du Groupe Interaction auprès de son fondateur Loïc Gallerand, Vincent Poussier en prend la direction générale. Valeurs, vision et ambition partagées animent les deux hommes qui structurent l’entreprise pour répondre aux enjeux de développement conditionnés par la satisfaction de tous les clients en proximité et réactivité.

Loïc Gallerand, Dirigeant Créateur du Groupe Interaction, témoigne : « Depuis près de 3 ans, Vincent nous accompagne dans la mise en œuvre de la stratégie du Groupe. Cette nomination, qui sera suivie dans les mois à venir de nouveaux postes structurants au sein du Groupe, va permettre d’accélérer plus encore notre développement au national, voire à l’international et donc de toujours mieux servir les entreprises et les candidats. Vincent peut d’ores et déjà s’appuyer sur des équipes engagées et des valeurs fortes, marqueurs de notre groupe. »

Vincent Poussier commente : « Je suis ravi de porter cette nouvelle responsabilité au sein du Groupe Interaction. Je suis pleinement conscient des défis de l’entreprise : proposer aux clients des candidats de valeur pour développer leur société et permettre à nos candidats de se réaliser dans leur vie professionnelle et personnelle aussi grâce au travail. »

Il poursuit : « Notre ambition est grande : innover, structurer, grandir et faire grandir en manageant dans nos valeurs humaines, sociétales et environnementales. Je suis honoré d’avoir l’opportunité de diriger l’équipe talentueuse et passionnée des Co-Actrices/Co-Acteurs du Groupe Interaction, porteuse d’une offre de services large et innovante, qui permet à nos clients d’aborder l’avenir avec davantage de sécurité. »

Eléments biographiques

Vincent Poussier a occupé le poste de DRH à l’international dans plusieurs groupes industriels, de Schneider Electric à Parker Hannifin en passant par Legris.

C’est en 2019 qu’il devient Secrétaire Général du Groupe Interaction pour accompagner Loïc Gallerand, son fondateur, dans la mise en œuvre de la stratégie de l’entreprise.

A propos du Groupe Interaction

Créé en 1991 à Rennes par Loïc Gallerand, le Groupe Interaction est un spécialiste du recrutement, de l’intérim jusqu’au CDI en passant par la formation. Il est composé d’un réseau de 190 agences et cabinets en France et emploie aujourd’hui plus de 750 salariés. Le Groupe assure quotidiennement le recrutement et la gestion de plus de 11 000 intérimaires. Ensemble, ils sont les co-acteurs du Groupe. Le Groupe enregistre une croissance continue depuis sa création, croissance qui s’accélère depuis 2 ans, suite à des acquisitions et des ouvertures destinées à continuer de mailler le territoire français. Aujourd’hui, avec 41 agences et 5 cabinets de recrutement en Bretagne, le Groupe Interaction a construit le premier réseau d’intérim et de recrutement sur les 4 départements bretons. Le Groupe est organisé autour de différentes marques, lesquelles répondent à des besoins spécifiques de leurs clients.

Route du rhum : Erwan Thibouméry, skipper Interaction, se déroute vers Vigo

Aux alentours de 23h30 hier soir, alors qu’il évoluait dans des conditions soutenues à 150 milles au large du cap Finisterre, Erwan Thibouméry, le skipper d’Interaction (Rhum Multi) a contacté la direction de course de La Route du Rhum – Destination Guadeloupe pour signaler des problèmes de charge moteur et d’énergie, mais aussi de voiles d’avant.

Le génois du trimaran, qui s’est arraché, est en effet seulement accroché en tête de mât et flotte comme un drapeau. De son côté, le solent, qui ne tient que par son émerillon d’enrouleur, est embobiné autour des haubans et bastaques. 

Le malouin, dont la course est mise entre parenthèses pour le moment, est toutefois parvenu à hisser son ORC ce dimanche après-midi. Il progresse actuellement à petite vitesse, avec trois ris dans la grand-voile, en direction de Vigo (Espagne) où son équipe technique va partir dès ce soir afin de le rejoindre. L’enjeu : analyser au plus vite les dégâts et effectuer les réparations si elles s’avèrent possibles.  » C’est un tournant difficile dans la course d’Erwan. Nous sommes rassurés qu’il aille bien. D’abord et avant tout, nous souhaitons qu’il rallie la terre en toute sécurité. Nous sommes de tout cœur avec lui en espérant qu’il trouve, avec ses équipes techniques, une issue favorable à ces problèmes pour faire son retour en course et poursuivre ainsi ce rêve de Route du Rhum – Destination Guadeloupe « , a indiqué Sarah Degrenne, responsable de la communication d’Interaction.

A propos d’Erwan Thibouméry
54 ans, né à Saint-Malo

Profession : Agent immobilier – Barnes International – Région Bretagne

Chef de quart sur le Swan 100 Alalunga, en transatlantiques et convoyages

Faits de navigation :

  • Transat Québec Saint-Malo en 2008 sur un Trimaran Multi50
  • Détenteur du record SNSM Multi50 en 2007
  • Vainqueur du Grand Prix des multicoques du Médoc 2005
  • 1ère Route du Rhum en 2018, ce fut sa première course en solitaire sur un catamaran en carbone Multi50 vintage, dans la catégorie Rhum Multi.
     

À propos du Groupe Interaction
Créé en 1991 à Rennes par Loïc Gallerand, le Groupe Interaction est un spécialiste de l’emploi, de l’intérim jusqu’au CDI en passant par la formation. Il est composé d’un réseau de 186 agences et cabinets en France et emploie aujourd’hui plus de 750 salariés. Le Groupe assure quotidiennement le recrutement et la gestion de plus de 11 000 intérimaires. Ensemble, ils sont les co-acteurs du Groupe. Le Groupe enregistre une croissance continue depuis sa création, croissance qui s’accélère depuis 18 mois suite à des acquisitions et des ouvertures destinées à continuer de mailler le territoire français. Aujourd’hui, avec 41 agences et 5 cabinets de recrutement en Bretagne, le Groupe Interaction a construit le premier réseau d’intérim et de recrutement sur les 4 départements bretons. Le Groupe est organisé autour de différentes marques, lesquelles répondent à des besoins spécifiques de leurs clients.

ACQUISITION DU SITE D’EMPLOI COOKORICO.COM

Le Groupe Interaction annonce le rachat du site Cookorico.com pour renforcer son offre en hôtellerie et restauration

Spécialiste de l’intérim, du recrutement et de la formation, tant en physique qu’en digital, le Groupe Interaction devient actionnaire majoritaire de Cookorico.com, un site d’emploi spécialisé dans l’hôtellerie et la restauration. Cette acquisition permet à Interaction de toucher davantage de candidats dans ce secteur et ainsi de mieux
répondre aux besoins des entreprises.


Rennes – Le 17 octobre 2022


Le Groupe Interaction accroît son offre digitale, grâce à l’acquisition du site d’emploi Cookorico, dont il devient l’actionnaire majoritaire aux côtés de son fondateur Tanguy Vasseur. Créé en 2017 en région rennaise, Cookorico est spécialisé dans la mise en relation de candidats et recruteurs du secteur de l’hôtellerie-restauration sur toute la France.

SE RENFORCER SUR UN SEGMENT STRATÉGIQUE : L’HÔTELLERIE-RESTAURATION


Avec cette acquisition, le Groupe Interaction se dote d’une offre complémentaire pour mieux répondre aux besoins des entreprises et des candidats dans les métiers en tension que sont ceux de l’hôtellerie-restauration.

Le site Cookorico vient compléter l’offre CHR (cafés-hôtels-restaurants) déjà existante au sein du Groupe avec Thedra. Thedra, créée en 2008, dispose de 11 agences en France pour une couverture nationale qui proposent aux
candidats des missions en intérim.
Quant à Cookorico, l’offre porte davantage sur les CDD et en CDI et mise sur sa solution digitale pour mettre en relation recruteurs et candidats du secteur. Son site Cookorico.com compte actuellement plus de 80.000
candidats inscrits, et diffuse les offres d’emploi de 30 sites partenaires et de plus de 500 clients à travers la France.
Pour une meilleure proximité et un langage commun, Thedra est pilotée par une équipe d’anciens
professionnels de l’hôtellerie-restauration et Cookorico a été fondé et est dirigé par un ancien hôtelier : Tanguy
Vasseur.

ACQUISITION COOKORICO.COM : POURSUIVRE LA DIGITALISATION DU GROUPE

Fort de plus de trente ans d’expertise, le Groupe Interaction enrichit continuellement son offre : spécialités sectorielles, sourcing international, digitalisation, etc. En misant notamment sur le déploiement de solutions
innovantes, le Groupe répond avec agilité aux nombreux enjeux de recrutement de ses clients. En octobre 2021, il avait ainsi repris la start-up MyJob.Company, dont la plateforme en ligne lui permet de développer la cooptation sur des recrutements en CDI. Cette dernière a depuis décliné sa solution pour les missions d’intérim avec la création de merciii.fr. L’arrivée de Cookorico.com au sein du Groupe Interaction contribue à la digitalisation du
Groupe et facile ainsi l’accès des candidats aux offres d’emploi qui les intéressent.

DES VALEURS COMMUNES POUR UN PROJET AMBITIEUX :
DEVENIR LA RÉFÉRENCE DU SECTEUR

L’envie d’apporter un service simple et de proximité aux clients, ainsi que l’engagement entrepreneurial de Tanguy Vasseur rejoignent les valeurs prônées par Loïc Gallerand, Dirigeant Fondateur du Groupe Interaction. Ensemble, les deux entreprises vont désormais pouvoir écrire une nouvelle page de leur histoire. A l’horizon 2025, Cookorico ambitionne de devenir la référence du secteur.

ENGAGEMENT ET COLLECTIF : DES VALEURS COMMUNES ENTRE L’ENTREPRISE ET LA VOILE

Mardi 12 juillet 2022, en amont de la Drheam Cup, le Groupe Interaction organisait une table-ronde à Cherbourg, à la Manufacture des Parapluies de Cherbourg, afin de faire dialoguer Vincent Poussier, Secrétaire Général du Groupe et l’équipage du Figaro 3 Interaction. Co-acteurs permanents et intérimaires, ainsi que des clients des agences Interaction de Basse-Normandie, ont pu ainsi échanger autour des valeurs communes entre le monde de la voile et celui de l’entreprise.

UNE SOIRÉE POUR RAPPROCHER CO-ACTEURS, CLIENTS ET SKIPPERS

Les différentes compétitions sur lesquelles est engagé l’équipage Interaction sont d’excellents vecteurs de rencontres. La voile est un sport qui isole les marins une fois le départ lancé, les prologues sont donc d’excellents moments d’hospitalité et d’échange. Les skippers peuvent alors partager leur passion, au bénéfice des équipes permanentes, intérimaires et clients du Groupe Interaction.

Mardi soir, l’équipe de l’agence Interaction Cherbourg, dirigée par Justine Fromage, était présente. Des clients réguliers de l’ensemble des agences Interaction de Basse-Normandie avaient été conviés. De même, des co-acteurs intérimaires, en formation de charpentier naval, avaient été conviés à cette rencontre.

trophée prologue DRHEAM cup FIgaro 3 Interaction voile

Erwan et Yannig Livory, skippers historiques du Figaro Interaction, ont été rejoints par leur équipière Margot Riou, qui coure à leurs côtés au fil de cette saison 2021-2022. Ils étaient reçus avec Vincent Poussier par Serge Herbin, journaliste et speaker officiel du circuit Figaro. Tous ensembles, ils ont pu revenir sur les parcours sportifs des marins ainsi que sur la rencontre avec Interaction.

« Ça s’est fait pendant le festival des vieilles Charrues en 2015. Nous étions invités avec Erwan sur une soirée VIP, pendant laquelle nous avons rencontré Loic Gallerand. La connexion a été immédiate. » Le lendemain, le duo préparait un projet sportif en bonne et due forme, envoyé au plus vite au dirigeant-créateur d’Interaction. Pour Vincent Poussier, cette rencontre fût avant tout humaine : « tel que je connais Loïc Gallerand, je sais qu’il a été touché par cette rencontre. Chez lui, tout repose sur le premier contact. S’il est convaincu par ce qu’il comprend et perçoit, alors il fonce. »

LA FORCE DE L’HUMAIN DANS L’ENTREPRISE ET LA COURSE AU LARGE

« La voile comme l’entreprise, ce sont des aventures humaines qui demandent de la stratégie et un véritable engagement. Dans les deux cas, on se réunit pour définir un plan de route et on fait appel au dépassement de soi pour concourir au succès commun en allant chercher le meilleur de chacun,» expliquait encore le secrétaire-général du Groupe Interaction. « Et chez Interaction, on fait autant attention à cette dimension humaine qu’à l’économique. »

Le partenariat entre Interaction et les frères Livory est maintenant solidement ancré. Les objectifs sont fixés de concert et c’est en grande proximité que le service Communication du Groupe Interaction mené par Sarah Degrenne et les skippeurs travaillent au fil de la saison. Equipements de navigation et matériel technique sont fournis par Interaction, comme les Equipements de Protection Individuelle (EPI) le sont auprès des co-acteurs intérimaires.

Donner de bonnes conditions de travail aux salariés et de bonnes conditions de course aux sportifs, cela va de pair.

JOUER COLLECTIF POUR ALLER PLUS LOIN

village départ drheam cup cherbourg agence mobile interim interaction
L’agence intérim mobile Interaction au village départ de la DRHEAM CUP

Et cette qualité de travail n’est pas seulement matérielle. Elle est aussi psychique, comme le rappelait Erwan Livory pendant la rencontre : « Courir en amateur au sein d’un circuit professionnel, cela demande de concilier vacances, emploi, famille et bateau. Bénéficier du soutien d’Interaction nous permet d’alléger un peu ce poids, au bénéfice de nos familles. Si nous étions seuls, nous ne pourrions pas vivre notre passion. » Yannig renchérissait : « Il faut imaginer qu’une heure sur l’eau, c’est une heure de préparation à terre, entre entretien technique et physique. C’est exigeant. » Autre enjeu, la disponibilité pour mener les courses. Les compétitions durent plusieurs jours, hors week-end. Margot Riou expliquait : « Cela demande d’être vraiment dans le dialogue avec notre employeur afin d’avoir de la souplesse pour poser nos congés sur les dates sélectionnées. »

« Un travail collectif, avec une véritable autonomie des acteurs pour des prestations sur-mesure, c’est comme cela que nous constituons nos offres commerciales, au sein du Groupe Interaction, » précisait Vincent Poussier. « On retrouve cet esprit dans la préparation des courses, ce qui explique que notre partenariat soit si fort. » Cet esprit d’équipe se traduit aussi par la conduite du bateau en duo. Jusqu’à présent, le Figaro Interaction était mené par les deux frères Livory.

Cette proximité apportait une forme de simplicité dans les relations quotidiennes, malgré les tensions inévitables des courses. L’arrivée de Margot Riou pour compléter l’équipage a demandé à chacun de se repositionner, comme ils nous l’expliquaient dans leur interview post-Trophée BPGO en mai dernier. Faisant le lien avec le monde de l’entreprise, Margot mettait mardi soir l’accent sur la mixité : « Sur l’eau, naviguer en équipage mixte apporte un réel apaisement. On constate, comme dans le monde du travail, que les équipes non-mixtes vivent plus de tensions. C’est une vraie force, quand nous nous retrouvons avec Yannig. »

LES INVITES AU PLUS PRES DU BATEAU

Agence Mobile d'intérim Interaction au village départ DRHEAM Cup à Cherbourg 2022
Les invités à la découverte du bateau Figaro 3 Interaction dans le port de Cherbourg

Une fois la table-ronde terminée, les invités ont pu rejoindre le port de Cherbourg afin de découvrir le bateau de l’intérieur. Le trio de navigateurs assurait la visite des lieux et le partage d’anecdotes sur les conditions de vie à bord, en pleine mer. La soirée s’est conclue autour d’un cocktail pendant lequel chacun a pu discuter de la compétition, du Figaro Interaction et aussi des relations de travail quotidiennes.

Le temps d’une soirée, le sport et l’entreprise se sont rassemblés pour vibrer de concert en prévision d’une belle semaine de course, entre Cherbourg et La Trinité-sur-Mer.

Livory/Riou : le duo transgénérationnel du Figaro Interaction au Trophée BPGO

Ils ont concouru ensemble lors du tour des îles du Ponant, parcours du Trophée BPGO de la classe Figaro. Les skippers du Figaro Interaction Yannig Livory et Margot Riou donnent du sens à une course voulue intergénérationnelle par ses organisateurs.

Yannig Livory, Margot Riou, vous avez tous les deux un métier en dehors de la voile. Pouvez-vous nous dire quel métier vous exercez ?

MARGOT RIOU : Je suis ingénieur textile dans le monde de la mode, chez Dior.

YANNIG LIVORY : Je suis chargé de développement économique sur le développement des parcs d’activités et d’installation des entreprises sur Lorient Agglomération.

Comment vous êtes-vous rencontrés tous les trois (avec Erwan Livory), en vue de constituer l’équipage Figaro Interaction ?

MR : Cela s’est fait au moment du Spi Ouest-France, en septembre 2021. Moi je commençais, je voulais mettre les pieds sur un Figaro et ça a été l’occasion de contacter la Classe Figaro en leur disant que j’étais disponible et motivée. Et s’il y a quelqu’un qui veut bien de moi, je suis preneuse. Et c’est comme ça que l’on navigue ensemble.

YL : On pensait déjà à agrandir l’équipe, à ce moment-là. On a reçu plusieurs propositions que l’on a étudiées. Avant tout, on voulait quelqu’un qui passe bien avec l’équipe Interaction Intérim.

C’était vraiment important pour nous. Il nous fallait quelqu’un d’avenant, qui sache communiquer. Indépendamment de la qualité du bateau, le premier critère il est humain.

Et puis après… On n’a pas poussé jusqu’à faire une sélection, avec Erwan, mais on a étudié les différents dossiers. Et naturellement, Margot s’est imposée. La performance, la connaissance de la course au large, ce n’était pas le premier critère. La relation humaine, c’était essentiel.

MR : Toute la partie technique, ça s’apprend. Par contre, le feeling, pour passer quatre jours en mer, si ça ne fonctionne pas ça peut être très long.

Yannig Livory et Margot Riou naviguent pendant le trophée BPGO à bord du Figaro Interaction

Avez-vous l’habitude de travailler avec des alternants, avec des apprenants, dans votre quotidien professionnel ?

MR : Pour ma part, j’ai fait mon école d’ingénieur en alternance pendant  trois ans. Cela m’a énormément appris, c’est une excellente méthode d’apprentissage. Comme je suis encore junior, à mon poste, je n’ai pas une grande expérience dans l’encadrement de ces profils, mais je travaille avec et j’essaye de leur apporter ce que moi j’ai reçu.

YL : Pour ma part, pas du tout. C’est vraiment d’un métier très spécifique que le miens. Il est basé essentiellement sur le relationnel, sur le réseau. Donc ce n’est pas tellement un métier de transmission, c’est avant tout de l’expérience personnelle. Ce qui me met dans une position compliquée, parce que je ne sais pas comment passer le flambeau. On y réfléchit.

Cette relation de partage d’expérience et d’apprentissage est au cœur de la philosophie du Trophée Banque Populaire Grand Ouest, via le programme Académie. Margot, est-ce que vous avez retrouvé cet esprit de partage pendant les quatre jours de course ?

MR : Absolument. Ce que je retiens tout particulièrement, c’est l’obligation mutuelle d’écoute. Pour apprendre, il faut être deux.

 Il faut que l’un soit prêt à apprendre et que l’autre soit prêt à transmettre. Mais ce n’est pas à sens unique. Le plus jeune peut aussi apprendre au plus ancien. C’est souvent une relation à double sens.

Aviez-vous une posture différente en tant qu’alternante ingénieure et en tant que skipper junior ?

MR : Dans les deux cas, j’ai soif d’apprendre. C’est assez naturel chez moi, donc je suis la même, sur un bateau ou dans mon bureau.

Yannig Livory, vous naviguez d’habitude avec votre frère Erwan. Est-ce compliqué de travailler en binôme avec une nouvelle et jeune sportive ?

YL : Non, pas du tout. Je suis tout à fait d’accord avec Margot pour dire que cet apprentissage, il est à double sens. La première question, c’est bien entendu de savoir si l’autre est prêt à écouter. Mais dans le même temps, je suis prêt à écouter l’autre dans ce qu’elle a à m’apporter. Après tant d’années de course, il y a des procédures auxquelles je ne pense plus. Il y a de nouvelles techniques que je ne connais pas. Margot arrive avec tout cela à transmettre. En échange, je lui transmets mon vécu des courses, tous les « trucs » qui permettent de faire les bons choix en mer.
Alors comme nous partageons cette vision des choses, ce fût facile de naviguer avec elle.

Si vous deviez retenir une situation de transmission, au cours de ces quatre jours, quelle serait-elle ?

MR : Ce n’est pas tant une situation particulière, que l’expérience en elle-même. Pour moi, cela a été l’occasion de me connaître au large. On ne sait jamais comment on va vivre cela, avant de partir, comment l’on va réagir. Tant que l’on n’a pas vécu un truc un peu compliqué, on peut se l’imaginer 15 000 fois. Mais ce ne sera jamais la réalité. Alors que là, le manque de sommeil, les besoins en nourriture et en eau, je les ai vraiment ressentis et compris.

Yannig, comment avez-vous choisi de vous positionner pour accompagner Margot dans cette course et cet apprentissage ?

YL : Le grand principe que je m’étais fixé c’était accepter de lui laisser de la place. Ne pas dire « je sais mieux faire, je vais faire, ce sera mieux fait ». Sur la navigation, par exemple. C’est quelque chose que je fais souvent, quand je navigue avec Erwan. Là, j’ai volontairement laissé la barre à Margot à de nombreuses reprises. C’est elle qui indiquait s’il y avait des roches, qui choisissait la route à prendre.

Accepter de laisser la place, c’est une chose. Après, la place est libre,  à Margot de dire « OK je la prends et je fais les choses ». Et oui, ce sera plus long. Ce qui pourrait prendre trente secondes prendra deux minutes ou se fera d’une façon différente. Mais Margot a la place pour apprendre.

Margot, vous continuez d’apprendre aux côtés d’Erwan et Yannig cette saison, quelle suite voulez-vous donner à votre carrière dans la voile ?

MR : Je réfléchis beaucoup. J’ai  échoué sur CMB à la deuxième place, donc j’étais vraiment aux portes de rentrer dans le monde professionnel de la voile. Mais c’est quand même un changement de vie qui est énorme, qui veut dire de laisser tomber le pro que je connais aujourd’hui.

En termes personnels, c’est pareil c’est un engagement énorme. Donc est-ce-que je veux y aller ou pas ? Ce sont mes grandes questions. Et puis à quelles conditions aussi ? Je sais ce que j’ai aujourd’hui et j’aime mon quotidien. Il faut que je sois sûre que c’est ce que j’ai envie de vivre au quotidien et pas juste pendant mes vacances.