Mardi 12 juillet 2022, en amont de la Drheam Cup, le Groupe Interaction organisait une table-ronde à Cherbourg, à la Manufacture des Parapluies de Cherbourg, afin de faire dialoguer Vincent Poussier, Secrétaire Général du Groupe et l’équipage du Figaro 3 Interaction. Co-acteurs permanents et intérimaires, ainsi que des clients des agences Interaction de Basse-Normandie, ont pu ainsi échanger autour des valeurs communes entre le monde de la voile et celui de l’entreprise.
UNE SOIRÉE POUR RAPPROCHER CO-ACTEURS, CLIENTS ET SKIPPERS
Les différentes compétitions sur lesquelles est engagé l’équipage Interaction sont d’excellents vecteurs de rencontres. La voile est un sport qui isole les marins une fois le départ lancé, les prologues sont donc d’excellents moments d’hospitalité et d’échange. Les skippers peuvent alors partager leur passion, au bénéfice des équipes permanentes, intérimaires et clients du Groupe Interaction.
Mardi soir, l’équipe de l’agence Interaction Cherbourg, dirigée par Justine Fromage, était présente. Des clients réguliers de l’ensemble des agences Interaction de Basse-Normandie avaient été conviés. De même, des co-acteurs intérimaires, en formation de charpentier naval, avaient été conviés à cette rencontre.
Erwan et Yannig Livory, skippers historiques du Figaro Interaction, ont été rejoints par leur équipière Margot Riou, qui coure à leurs côtés au fil de cette saison 2021-2022. Ils étaient reçus avec Vincent Poussier par Serge Herbin, journaliste et speaker officiel du circuit Figaro. Tous ensembles, ils ont pu revenir sur les parcours sportifs des marins ainsi que sur la rencontre avec Interaction.
« Ça s’est fait pendant le festival des vieilles Charrues en 2015. Nous étions invités avec Erwan sur une soirée VIP, pendant laquelle nous avons rencontré Loic Gallerand. La connexion a été immédiate. » Le lendemain, le duo préparait un projet sportif en bonne et due forme, envoyé au plus vite au dirigeant-créateur d’Interaction. Pour Vincent Poussier, cette rencontre fût avant tout humaine : « tel que je connais Loïc Gallerand, je sais qu’il a été touché par cette rencontre. Chez lui, tout repose sur le premier contact. S’il est convaincu par ce qu’il comprend et perçoit, alors il fonce. »
LA FORCE DE L’HUMAIN DANS L’ENTREPRISE ET LA COURSE AU LARGE
« La voile comme l’entreprise, ce sont des aventures humaines qui demandent de la stratégie et un véritable engagement. Dans les deux cas, on se réunit pour définir un plan de route et on fait appel au dépassement de soi pour concourir au succès commun en allant chercher le meilleur de chacun,» expliquait encore le secrétaire-général du Groupe Interaction. « Et chez Interaction, on fait autant attention à cette dimension humaine qu’à l’économique. »
Le partenariat entre Interaction et les frères Livory est maintenant solidement ancré. Les objectifs sont fixés de concert et c’est en grande proximité que le service Communication du Groupe Interaction mené par Sarah Degrenne et les skippeurs travaillent au fil de la saison. Equipements de navigation et matériel technique sont fournis par Interaction, comme les Equipements de Protection Individuelle (EPI) le sont auprès des co-acteurs intérimaires.
Donner de bonnes conditions de travail aux salariés et de bonnes conditions de course aux sportifs, cela va de pair.
JOUER COLLECTIF POUR ALLER PLUS LOIN
Et cette qualité de travail n’est pas seulement matérielle. Elle est aussi psychique, comme le rappelait Erwan Livory pendant la rencontre : « Courir en amateur au sein d’un circuit professionnel, cela demande de concilier vacances, emploi, famille et bateau. Bénéficier du soutien d’Interaction nous permet d’alléger un peu ce poids, au bénéfice de nos familles. Si nous étions seuls, nous ne pourrions pas vivre notre passion. » Yannig renchérissait : « Il faut imaginer qu’une heure sur l’eau, c’est une heure de préparation à terre, entre entretien technique et physique. C’est exigeant. » Autre enjeu, la disponibilité pour mener les courses. Les compétitions durent plusieurs jours, hors week-end. Margot Riou expliquait : « Cela demande d’être vraiment dans le dialogue avec notre employeur afin d’avoir de la souplesse pour poser nos congés sur les dates sélectionnées. »
« Un travail collectif, avec une véritable autonomie des acteurs pour des prestations sur-mesure, c’est comme cela que nous constituons nos offres commerciales, au sein du Groupe Interaction, » précisait Vincent Poussier. « On retrouve cet esprit dans la préparation des courses, ce qui explique que notre partenariat soit si fort. » Cet esprit d’équipe se traduit aussi par la conduite du bateau en duo. Jusqu’à présent, le Figaro Interaction était mené par les deux frères Livory.
Cette proximité apportait une forme de simplicité dans les relations quotidiennes, malgré les tensions inévitables des courses. L’arrivée de Margot Riou pour compléter l’équipage a demandé à chacun de se repositionner, comme ils nous l’expliquaient dans leur interview post-Trophée BPGO en mai dernier. Faisant le lien avec le monde de l’entreprise, Margot mettait mardi soir l’accent sur la mixité : « Sur l’eau, naviguer en équipage mixte apporte un réel apaisement. On constate, comme dans le monde du travail, que les équipes non-mixtes vivent plus de tensions. C’est une vraie force, quand nous nous retrouvons avec Yannig. »
LES INVITES AU PLUS PRES DU BATEAU
Une fois la table-ronde terminée, les invités ont pu rejoindre le port de Cherbourg afin de découvrir le bateau de l’intérieur. Le trio de navigateurs assurait la visite des lieux et le partage d’anecdotes sur les conditions de vie à bord, en pleine mer. La soirée s’est conclue autour d’un cocktail pendant lequel chacun a pu discuter de la compétition, du Figaro Interaction et aussi des relations de travail quotidiennes.
Le temps d’une soirée, le sport et l’entreprise se sont rassemblés pour vibrer de concert en prévision d’une belle semaine de course, entre Cherbourg et La Trinité-sur-Mer.